La carte du voyage est différente du projet initial à cause de la météo qui nous a contraintes à filer au Sud.
Ce fut une excellente décision sans regrets !!
En rouge : circuit vélo : 950 km
En bleu : Train de VISEU à Lisbonne + voiture de location de FARO à FATIMA.
Pédalage touristique au Portugal : 950 km
Album photos : /http%3A%2F%2Fwww.hellotipi.com%2Fphoto-famille%2Fwp-content%2Fuploads%2F2011%2F12%2FAlbum-photos.jpg)
Je remercie particulièrement "Felipe" pour ses plans sympas, son aide et ses conseils à distance ainsi ses parents pour nous avoir accueillies dans leur maison à Porto et nous avoir fait confiance.
Samedi 28 avril, après 1000 km et 15 heures de route au départ de Bordeaux de nuit et sous la pluie (avec nos vélos sur la voiture), nous nous voici enfin arrivées à Porto à l'aube.
Nous trouvons sans problème Nogueira de Maïa (merci TOMTOM) ou nous sommes accueillies chez Isabel et Gastao ou nous pourrons laisser notre voiture en sécurité pendant la durée de notre voyage.
Cette année, ce sera un petit tour au Portugal en espérant y trouver le soleil. (Vaste Utopie que le beau temps dans l'immédiat, vu la météo sur l'Europe du sud depuis quelques semaines).
Ce pays me tentait depuis quelque temps déjà, autant pour sa culture que sa gastronomie et la gentillesse bien connue de ses habitants. En plus, il a l'avantage de ne pas être très loin.
Nous profiterons donc du week end pour visiter Porto.
(Quelques photos de cette superbe ville)
L'hotel de ville et la gare de Sao Bento
Les toits de Porto
Quai de la Ribeira, (quartier classé patrimoine mondial de l'Unesco) et Le magnifique pont Eiffel
Bye Bye Porto, Le Départ.....
Lundi 30 avril – NOGUEIRA de Maïa (Porto) – CINFAES : 81 km
Nous quittons Nogueira de Maïa (dans la banlieue portugaise) sous un ciel un peu gris. Nous sommes seulement à qq km au nord de Porto mais par la piste cyclable qui longe la mer nous mettrons 30 km pour nous y rendre.
Devant moi, la remorque de Monique bondit sur la route, son vélo zig-zag… je crains la chute…. J’ai peur pour elle, mais elle s’arrête après quelques frayeurs. OUF, juste une mauvaise répartition du poids de son chargement, il y a plus de peur que de mal…… nous n’avions pas encore fini le premier kilomètre !!….
La première averse 20 km plus loin nous fait sortir les kways complets…. (un remake de l’an dernier décidément la pluie me suit partout ??......)
Après un casse -route rapide à Porto sur les quais, quartier de la Ribeira, nous filons dans la vallée du Douro.
Le temps est doux, un petit vent dans le dos nous rend les montagnes « russes » portugaises bien sympathiques.
La remorque de Monique décide soudain de se décrocher d’un coté…. Après quelques kilomètres de « galère » un fil de fer trouvé par terre fera l’affaire pour consolider.
Le paysage est magnifique, les orangers bordent notre route… les vignes tapissent le flanc des collines du Douro. Quelques bateaux de touristes voguent sur le fleuve. C’est vraiment agréable et très bucolique.
En début d’après midi, le vent s'est levé, il ne fait pas vraiment pas très chaud, . Nous demandons la possibilité de prendre notre pique nique à l’intérieur d'un bar-restaurant en bordure de route. Le patron accepte et nous donne même des assiettes et des couverts… Pour le remercier de son hospitalité, nous y prendrons notre café et un verre de vinho verde.
Finalement, nous décidons de traverser le Douro par le barrage de Carrapatelo et bifurquer vers Cinfaes et la serra de MOntemuro, pour descendre plus rapidement vers le sud.
Au sommet d’un belle côte, nous cherchons un coin pour passer notre première nuit et l'on nous propose un jardin derrière une église. Nous aurons même des sanitaires flambant neufs et un coin abrité pour diner. Grand luxe pour une première nuit.Nous assistons même à un feu d’artifice à l'occasion du 1er mai, également fêté au Portugal.
Mardi 1er Mai – CINFAES - FERMENTAOS : 45 km
8h45, après une nuit pluvieuse, nous démontons les tentes qui sont très humides. Le dénivelé commence à être assez sympathique, nous sommes dans une partie plutôt montagneuse.
2è jour…. la météo pas terrible nous inquiète un peu pour la suite du voyage.
Du vent dans les voiles...
Temps gris, vent de face, Il fait froid, il pleut, nous avons même de la neige fondue. que du bonheur....
Je n'ai pas très envie de pédaler sous la pluie tous les jours comme l'an dernier..... car il ne sera pas possible de camper avec le temps qui s’annonce.
Dans les cafés et épiceries, nous commençons à prospecter pour la nuit mais personne ne veut nous louer une chambre ou nous prêter un garage.
Un grand père refuse de sortir sa voiture de son garage pour nous malgré la demande de son petit fils….. On nous conseille de faire demi-tour pour aller à l’hôtel dans la bourgade précédente (10 km…..) ou bien d’aller jusqu'à Castro Daire : 30 km dont 10km de côte puis 20 de descente.
Il est 16h30…. Ce ne sera pas possible vu le vent.
Après maintes requêtes et « supplications » au café du minuscule village suivant nous trouvons enfin notre bonheur. 
La propriétaire du café nous loue des chambres (glaciales mais abritées et confortables avec salle de bain) dans le sous sol. Les couettes sont cependant super confortables. Nous partagerons leur repas du soir. Un moment finalement très sympathique en cette fin de journées assez difficile.
Mercredi 2 mai – FERMENTAOS - CASTRO DAIRE - VISEU : 65 km
Un vent violent a soufflé toute la nuit. Inquiètes nous ne savons pas si nous pourrons démarrer ce matin, mais il n’y a rien dans ce coin perdu. Il faut se décider…. sans perdre de temps. 8h30, nous passons saluer notre hôtesse et quittons le village.
La jolie côte promise la veille est bien là sur 10 à 12 km. Il fait 0°. Pluie, vent et neige fondue. Nous arrivons enfin au col à 1200m (pourtant pas si haut…) frigorifiées. Un café et qq minutes près du poêle de la station service. Le brouillard est tombé subitement, il est à peine 11heures, on n’y voit rien à 3 mètres. Nous partons donc dans la descente vers Castro Daire sans aucune visibilité avec ts les risques que cela comporte.
20 km plus bas, 
nous arrivons gelées à Castro Daire. Au marché couvert des gens très sympa nous installent des radiateurs portatifs et nous commande de la soupe.
Nous repartons , réchauffées dans le corps et le cœur par tant de gentillesse et avec un temps un peu plus clément ou presque.... car nous arrivons à Viseu en fin d'après midi sous des trombes d’eau.
Nous nous réfugions ruisselantes dans un hôtel.
(Nous tendons notre fil à linge dans la salle de bains ou toute la nuit le radiateur soufflant sécher a toutes nos affaires. Un véritable sauna).
Jeudi 3 mai – VISEU – NELAS / LISBONNE ( vélo 25 km + train 5heures):
Et il a plu et replu toute la nuit. Il pleut encore très fort ce matin. L’horizon est archi-bouché.
La météo est sans appel : ns sommes au centre de la perturbation. Le mieux est de descendre vers le sud. Merci à "Felipe", notre « coach » pour ses mails et messages de soutien sur facebook .
Nous suivons ses conseils et décidons de filer à Lisbonne ou nous réservons à l’avance une chambre d’hôte pour la nuit.
L’hôtesse de l’hôtel nous cherche les horaires de train et après 25km toujours sous la pluie nous sommes à la gare de NELAS.
Il est 11h30 et le prochain train est à 16h car seuls les tains régionaux acceptent les vélos ;
Nous ferons notre pique nique de midi dans la gare. Il nous reste quelques victuailles, des fruits et surtout un morceau de camembert made in France qui a déjà un peu voyagé et surtout bien odorant….. Notre vieux « voisin » nous regarde en coin…. C’est surement à cause de l’odeur .
Quelques heures de train ......
Nous avons 2 changements de train : à Coïmbra et Entroncamento . Dans l’affolement, nous avons tout débarqué une station trop tôt….
Le train a dû attendre que nous remontions tout dans le wagon sous les rires un peu moqueurs des autres voyageurs. Personne ne nous connait, l’honneur est sauf.
Nous débarquons enfin pour de bon à Lisbonne /Santa Apolonia à 21h15.
En quelques coups de pédale, nous rejoignons la « casa de santos », chez Paul ( http://www.hotels-world.pl/b/h/casa_de_santos-375445-fr ) notre gîte réservé plus tôt dans la matinée.
Vendredi 4 / samedi 5 mai – visite de LISBONNE et de SINTRA
Nous passons notre journée à arpenter Lisbonne et quelques quartiers de la vieille ville.Une journée c’est très court.
Lisbonne n'est pas une capitale comme les autres. La ville est difficile à raconter. Il faut s’y perdre au gré de notre fantaisie. Nous marchons beaucoup selon nos envies.
La pasteleria de Bélèm (Lisbonne) ou les pasteis sont à se taper le .... par terre !!
Le monastère de Belem, (tellement grand qu'il ne rentre pas dans la photo...)
Par le train, à 30 km de Par le train, à 30 km de Lisbonne: Sintra
Le puits initiatique du parc de la Regaleira
Notre budget ne nous permettant pas de rester, nous décidons d’aller à l’auberge de jeunesse mais Paul (notre guest House) nous prête un appartement en cours de réfection tout près de là. Un magnifique cadeau pour nous.
Nous avons également passé une super soirée au bar « le Marais » avec une joyeuse bande de "franco-portugais -porto-francophones" qui nous laissent un souvenir tellement sympathique.
Une chose est certaine, quand je reviendrai à Lisbonne, j’irai faire un petit séjour dans leur B§B pour le plaisir de les revoir.
Merci Paul et José qui nous ont également invitées à leur table le dernier soir.
Dimanche 6 mai – LISBONNE – SETUBAL – SANTIAGO Do CACEM : 70 km
Nous quittons Lisbonne et traversons l’estuaire par bateau vers Barreiro. Nous y prendrons le train jusqu’à SETUBAL (30km environ sans intérêt en vélo) puis le ferry pour Troia.
Enfin Le soleil, et nous pédalons sous un ciel bleu. Le terrain est plutôt très vallonné dans cette région (encore) .
Les cigognes sont installées sur les cheminées et les murs.
Nous arrivons en fin d'apès midi à Santiago do Cacem et plantons nos tentes dans un terrain vague presque en centre ville.
Lundi 7 mai – Santiago do CACEM – ODECEIXE : 83 km
Village avec une forteresse perchée, Santiago do CACEM domine un peu la vallée. Nos mollets se souviennent de notre arrivée hier soir !
Nouveau départ sous un ciel toujours gris. La pluie nous rejoint 2 heures à peine après le départ et ne nous quittera pas de la journée.
Encore une journée de montagnes russes.
Vers 16h nous décidons de faire notre break time et de nous offrir une pause casse-croute au bord de l’eau (oui, l’eau, nous on aime ça !!)
Au menu… tartines pain/sardines un super quatre heures.
Oui, inspirée.... !! :-)
Nous faisons une rencontre insolite. Un « grand voyageur » autour du monde qui arrive de Madère….(que nous ne prenons pas très au sérieux et pourtant….. alors toutes mes excuses « Adelino-Manuel »….
Car après une simple recherche sur google je l’ai bien retrouvé et je m’incline, il a bien plus de kilomètres à son compteur que nous deux réunies…..
- La « petite » escapade du cycliste portugais (avril 2010)
- Le périple d'Adelino passe par Cherbourg (janvier 2011)
Nous passerons la nuit dans une pinède près de Odeceixe. Les pinèdes, c’est le top car ce n'est pas humide ou très peu…..
Mardi 8 mai – ODECEIXE _ LAGOS : 92 km
Soleil Soleil dés le réveil (ou Presque). Journée qui commence bien donc.
Pédaler dans l’Alentejo est un plaisir.
Les chènes lièges bordent les routes, les effluves des parfums de la nature nous frôlent les narines. Orangers, citronniers, mimosas, . Que du bonheur.
Mimosas en fleur dont l'odeur nous ravit !!
Chènes lièges et écorces de liège.
Les Callistemon ou "rince-bouteille" en fleur
A Aljezur, nous faisons une pause/visite du marché ou les poissons frais sont parfois encore frétillants sur les étals.
A l’office du tourisme nous semblons déranger la brave employée qui interrompt (momentanément) et avec regret sa communication personnelle pose difficilement son tél portable pour nous « jeter » négligemment une carte sur la table et nous indique qu’au nmr 40 de la même rue nous trouverons une association pour nous connecter sur internet.
A la sortie du village, un cimetière équipé de sanitaires nous permet une toilette bienvenue. Nous voilà ENFIN... fraîches pour continuer vers la côte et les falaises de la corniche de Carrapateira.
Magnifique vue sur la mer, dommage la brume gâche un peu le plaisir.
Plus au sud, nous entrons dans la région del’Algarve et faisons une halte au village de Vila do Bispo, connu pour la pêche des « percebes », petits mollusques accrochés à flanc de falaise qu’il faut aller chercher en rappel sur les falaises.
(http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://www.viladobispouncovered.com/
Après une tour du coté de Sagres (erreur de direction, nous repartons vers LAGOS ou nous passerons la nuit encore cachées dans une bois.
92 km de côtes et vallées….. les charmes des routes portugaises…. Aujourd’hui, nous avons pris des coups de soleil. Enfin, pourrions nous dire !!
Mercredi 9 mai – LAGOS – FARO : 100 km
Nous partons plus tôt car nous voulons être à FARO ce soir ou nous attend Jason, notre hôte warmshower. Felipe m’a envoyé un lien pour emprunter la cyclovia mais je n’ai pas pu l’ouvrir avec mon smartphone. Nous quémandons des renseignements auprès des locaux mais personne ne semble connaitre. Tous nous renvoient sur « l’écovia » qui est en fait la nationale 125 à la circulation très dense et très dangereuse. De nombreux tronçons sont interdits aux vélos… nous y roulons quand même (à nos risques et périls). Un homme nous a bien expliqué qu’il y avait une route cyclable, mais je n’ai pas compris ses explications. 
(Quelques jours plus tard, un homme originaire de Faro que nous rencontrerons à Fatima nous explique qu’elle existe seulement parpar tronçons et serpent entre les villages et la nationale. Il faut suivre les traits bleus sur la route que nous n’ avons pas remarqués…..)
Quelques pauses rapides : Portimao et Guia pour y déguster un poulet grillé avec ou sans piri piri…. – la spécialité locale –
Enfin, nous arrivons à FARO et Jason vient nous chercher à l’entrée de la ville en vélo. C’est un étudiant américain et nous débarquons dans une coloc estudiantine (ERASMUS) à tendance plutôt espagnole.
Nous y passerons 3 nuits sur la terrasse à ciel ouvert (il fait très beau) et partagerons un peu leurs soirées….. Ils nous invitent à les accompagner à un concert....
Cette semaine étant la « semana academica » ils n’ont pas cours et font plutôt la fiesta.
Ah les soirées Caipirinha !!
Jeudi 10 mai – FARO – OLHAO – TAVIRA (Aller retour) : 76 km
Nous partons faire une journée touristique sans bagages (le bonheur). Nous pédalons allègrement et nous sentons plutôt légères, surtout nos vélos !
A Olhao (8km de Faro), je cherche un vélociste et fais régler mon dérailleur et changer les patins de frein arrières qui sont usés jusqu’à la corde….
C’est un joli village très typique avec ses ruelles, ses maisons chaulées et son marché au poisson.
Après une peu de flânerie, nous filons vers Tavira. Nous cherchons un endroit pour déjeuner et on nous conseille d’aller sur l’île avec le bateau ou nous trouverons des resto typiques.
Vaste arnaque nous arrivons sur une plage avec des resto de plage ou les serveurs traquent le client. Ns en choisissons un que nous pensons moins pire…… La jeune fille sympathique parlant merveilleusement français s’est payée notre tête….. En fin d’aprèm, nous visitons Tavira qui a bien plus de charme que cette ile à touristes ou il n’y a pas grand chose à voir….
Nous sommes à 20 km de la frontière avec l’Espagne.
Demi- tour, ce soir nous invitons nos « coloc » à diner. Nous confectionnerons une salade géante composée de pates, thon, olives, crudités diverses etc….. De 5 dans l’appart, ils sont une quinzaine sur la terrasse… à déguster des « Caipirinha » , coktail à base de citron vert et cachaça (eau-de-vie brésilienne obtenue par fermentation du vesou, le jus de canne à sucre). Ils nous en confectionnent un (ns n’en prendrons pas un second….. J ).
Notre diner improvisé a un grand succès. Ils nous proposent de les accompagner pour la soirée. Je mélange un peu les pinceaux entre anglais/espagnol et français.
Nous ferons un tour au concert des « tunas » groupes de diverses écoles suivis d’une soirée dansante… (http://www.youtube.com/watch?v=xU1TyVxgvB0 ) Vers 2h, nous tenterons de rentrer à pied plutôt qu’en taxi (5 euros…) à travers la ville ou nous nous perdons un peu….. Pour 20 mn de trajet aller avec les jeunes nous avons mis 45 mn pour rentrer.
Vendredi 11 mai – FARO/ FARO - 00 km
Nous avons demandé à Jason une nuit supplémentaire qui nous fut accordée sans souci.
Nous prendrons le train demain (enfin nous pensions le prendre……). Nous allons chercher nos billets et les horaires à la gare, et Oh…surprise, nous découvrons qu’il n’y a plus de trains régionaux dans l’Algarve depuis janvier dernier. Nous devons démonter nos vélos à la taille d’un « bagage »… pour embarquer dans le train rapide. L’employé nous renvoie vers la compagnie de bus voisine. Même réponse…
Nos 3 solutions envisagées :
Revenir à Lisbonne en vélo (5 jours…. minimum, rejoindre MERTOLA et BEJA (150km très up and down en 2 jours pour trouver un train dans la province voisine) ou louer une voiture et rentrer à Lisbonne.
Etant donné qu’à cause du mauvais temps, nous avons zappé une partie du centre du Portugal, nous souhaitons revenir rapidement à Fatima et Batalha et terminer en vélo la remontée prévue sur PORTO par la côte Atlantique, donc, finalement, nous louerons une « petite Fiat Punto » moins chère dans laquelle nous devrons faire rentrer notre barda.
Monique m’assure qu’on y arrivera. Bravo, on y a tout mis….. (2 vélos, 1 remorque + le sac , 5 sacoches).....
Samedi 12 mai – FARO – LISBONNE – FATIMA (voiture + train ) + 20 km en vélo
Nous prévenons Paul et José que nous ne pourrons faire escale comme prévu pour la nuit à Lisbonne et repartons directement de Lisbonne par le premier train possible vers Fatima. La gare est au milieu de nulle part, s'appelle Fatima mais est à 20 km au moins..
Nous passerons la nuit encore planquées sur un « terrain » vague à la sortie d’Ourem. Demain nous passerons à Fatima dire bonjour à la vierge…. Et.........
Dimanche 13 mai – OUREM – FATIMA – BATALHA – POMBAL : 77 KM
Et ....... nous n'y sommes pas les premiers arrivés !!
Après une quinzaine de km nous arrivons à FATIMA et avec stupeur nous découvrons une foule incroyable. Nous sommes le 13 mai…. Et c’est tout simplement le 95 anniversaire de l’apparition de la vierge aux bergers…. 300 000 personnes sont arrivées avant nous.
Non, ce n’est pas notre fan club : coup d'oeil en chansons :-)
Il y a des campings improvisés partout, nous aurions pu également camper sous protection !!
Un détour par le monastère de Batalha classé patrimoine mondial de l'UNESCO et cap sur Coimbra via Leiria et Pombal.
Édifié pour commémorer la victoire des Portugais sur les Castillans à la bataille d'Aljubarrota en 1385, le monastère des dominicains de Batalha fut pendant deux siècles le grand chantier de la monarchie portugaise où se développa un style gothique national original, profondément influencé par l'art manuélin, comme le montre le cloître royal, véritable chef-d'œuvre.
Un brave portugais nous explique qu’il nous faut revenir à Fatima pour rejoindre LEIRIA (environ 40 km !! .... pas question mais il semble n'y avoir que l’autoroute pour accéder à cette ville). On ne comprend rien.
Alors nous tentons de trouvons l’explication ailleurs. C’est pas gagné mais un "francophone" nous explique où passer….. oui, mais surprise, soit l’explication était bien trop claire… Soit la route était comme ça
mais nous finissons sur l’autoroute pendant 2 km environ (Oula les 2 kilomètres les plus longs de ma vie.... ) .
Les portugais sont charmants et remplis de bonne volonté. Les explications sont particulièrement détaillées, et, au final, nous ne nous rappelons rarement de la direction à prendre. Mais c’est tellement plus convivial que le GPS…..
La nationale vers Pombal est surchargée de voitures et camping car…. Les 300 000 visiteurs de Fatima rentrent au bercail. Nous quitterons donc la nationale et prendrons le chemin des écoliers par des villages et petites routes adjacentes. Nous ferons une halte près de Pombal.
Manuel, que nous avons sollicité en passant devant sa maison pour nous prêter un coin de son jardin nous accompagne avec sa voiture dans un parc très récent et super entretenu.
On nous assure que nous pouvons y planter la tente sans problème. Nous attendons que tout le monde parte pour profiter des sanitaires flambant neufs. Un dame vient même y faire le ménage. Monique découvre qu’en partant, elle a tout fermé à clé, nous n’avons même pas un robinet à disposition. La guigne....
Nous nous installons pour la nuit à l’abri sous le auvent, . Monique déplie sa tente autoportante et moi, je m’enroule dans mon duvet à la "belle étoile" en attendant demain…
Lundi 14 mai – POMBAL – COIMBRA – CANTANHEDE - MIRA : 95 KM
7h30 : Départ de bonne heure. Il a brumé mon duvet est un peu humide!! .
Nous allons vers Coimbra et tentons d’éviter au maximum la nationale trop chargée en camions .
Nous profitons mieux du dénivelé, car c’est bien connu, les collines sont arasées pour les routes nouvelles, mais autrefois, le chemin suivait le dénivelé, ben là, nous aussi !!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Coimbra
Nous arrivons à Coimbra en fin de matinée par la vieille route. Nous avons dû pédaler très fort, mais le point de vue sur la ville est exceptionnel.
Nous visitons la partie de la ville ou se trouve l’université. En effet C’est à Coimbra que fut construite la première université portugaise, l'université de Coimbra. Elle compte parmi les plus anciennes d'Europe avec la Sorbonne, Bologne, Oxford ou Salamanque.
De très nombreux étudiants viennent de tout le Portugal y faire leurs études. Ils entretiennent des rituels et des traditions étudiantes, comme celle appelée la « praxe ».
Ils portent un costume traditionnel (complet noir pour les garçons, tailleur noir pour les filles, une cravate et une cape noires).
La ville a également vu naitre les 6 premiers rois du Portugal.
C’est actuellement la 3ème ville du Portugal après Lisbonne et Porto.
A Coimbra, le fado est chanté uniquement par des hommes. Il est très différent de celui de Lisbonne qui est beaucoup « plus » gai.
Pause resto avec un repas typique : un plat de chèvre marinée au vin rouge, puis nous reprenons la route vers la côte pour passer la nuit dans un camping à Mira.
La nationale vers Cantanhède est très calme, cela est enfin très reposant.
Nous longeons les rizières ou la surface commence à verdir ;
Nous arrivons enfin à Mira au bord de l'atlantique vers 19h30.
Mardi 15 mai – MIRA - COSTA NOVO DO PRADO - AVEIRO - PORTO: 100 KM
La côte entre la rivière et mer. 
Il fait très doux, un peu brumeux avant le grand soleil.
Peu avant Aveiro, à Costa Nova do Prado, les pécheurs rentrent et nous assistons au retour de la pêche à la seiche et à la « vente des poissons » sur le quai.
Les maisons très différentes de tout le reste du Portugal sont très colorées et gaies. Elles sont peintes ou carrelés en bandes rouges, bleues vertes ou jaunes.
Nous remontons jusqu’à AVEIRO. Le Ferry étant en maintenance, nous prendrons donc un « petit bateau » ou nos vélos sont acceptés pour traverser l’estuaire et rejoindre la pointe San jacinto de l’autre coté.
Jusqu’à OVAR la route est plutôt tranquille, mais à partir de Maceda, nous traversons la zone industrielle (usines de soja à l’odeur de poisson pourri), et nous n’aurons plus que des zones urbaines très fréquentées, un dénivelé plutôt prononcé et une chaleur certaine...
Nous arrivons à Porto vers 18h par le magnifique pont Eiffel qui surplombe le Douro et la Ribeira.….
Nous n’avons pas trop le courage de contourner Porto et faire 30 km pour rejoindre notre destination finale. Cela nous ferait arriver trop tard.
Nous nous offrons le luxe du Métro à l’heure de pointe avec tout notre barda…..
The END après 980 km de balade .....
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